Les douze classes ouvertes en plus dans le département dès vendredi dernier n’ont pas apaisé toutes les tensions. Les parents d’élèves continuent de réclamer des maternelles supplémentaires pour accueillir dans de meilleures conditions les 55 000 enfants scolarisés cette année. Tour d’horizon des établissements les plus remontés.
A Argenteuil . « Ma fille est en petite section. Ils sont 31 élèves, c’est beaucoup... » s’inquiète cette mère de famille. Hier, sous des banderoles réclamant une huitième classe à la sortie de l’école Jules-Ferry, les parents se demandaient comment pourrait se passer l’année pour leur enfant dans des classes de 27 élèves et plus. « L’an dernier, ils étaient 25 en classe à l’école Paul-Vaillant-Couturier, 30, c’est trop cette année », regrette un père de famille, dont l’enfant est en moyenne section. Cinq élèves supplémentaires seraient nécessaires à l’administration pour ouvrir une classe de plus dans cette école qui compte 210 inscrits.
A Bouffémont. A l’école des Hauts-Champs, c’est la panique parmi les parents. « La cinquième classe n’ouvrira pas comme on l’avait prévu », se désespère Brigitte, une mère de famille. Du coup, les 124 enfants doivent se contenter de quatre classes avec une moyenne de 31 élèves.
« L’an dernier, on nous avait pourtant dit qu’on pourrait ouvrir une classe supplémentaire au-dessus de 120 enfants et, cette année, on nous la refuse pour des raisons budgétaires », critique-t-elle.
A Montlignon. A l’école Albert-Demouy, les espoirs des parents de maintenir une quatrième classe de maternelle se sont effondrés à l’issue de la réunion d’ajustement de l’inspecteur d’académie. « C’est le branle-bas de combat », indiquait hier Marion, une mère de famille. Les trois classes accueillent plus de 30 élèves. La grande section à double niveau est composée de 18 enfants de petites sections. Le maire UMP, Alain Goujon, est également mobilisé pour obtenir une nouvelle classe.